"Ich bin ein Berliner": JFK, un homme de discours

John F. Kennedy a marqué l'histoire par ses discours. En voici un florilège.
- La "Nouvelle Frontière" -
Premier discours du candidat démocrate à la Présidence, le 15 juillet 1960 à Los Angeles.
"La +Nouvelle Frontière+ dont je parle n'est pas une série de promesses, c'est une série de problèmes. Elle résume non point ce que j'ai l'intention d'offrir au peuple américain mais ce que j'ai l'intention de lui demander. Elle fait appel à sa fierté et non à son portefeuille. Elle promet plus de sacrifices et non plus de tranquillité. Je vous demande d'être les nouveaux pionniers de cette +Nouvelle Frontière+. Mon appel s'adresse aux jeunes de coeur, quel que soit leur âge, aux esprits vaillants, sans distinction de parti".
- "Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays" -
Discours d'investiture de John F. Kennedy, 35e président des Etats-Unis, le 20 janvier 1961 à Washington, DC.
"Mes chers concitoyens, ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays". "Mes chers concitoyens du monde, ne demandez pas ce que l'Amérique fera pour vous, mais ce qu'ensemble nous pouvons faire pour la liberté de l'homme.
- "Envoyer un homme sur la Lune et le ramener sain et sauf sur Terre" -
La course à la Lune est officiellement lancée par le président Kennedy le 25 mai 1961 devant le Congrès, un mois après le premier vol orbital du soviétique Youri Gagarine.
"Je crois que cette nation devrait s'engager à atteindre l'objectif, avant la fin de la présente décennie, d'envoyer un homme sur la Lune et de le ramener sain et sauf sur Terre.
Aucun autre projet spatial dans cette période ne sera plus impressionnant pour l'humanité ou plus important dans l'exploration à long terme de l'espace; et aucun ne sera aussi difficile ou coûteux à réaliser ...".

- "Ich bin ein Berliner" -
Discours du président Kennedy prononcé le 26 juin 1963 à Berlin Ouest, à l'occasion des quinze ans du blocus de Berlin.
"Il y a beaucoup de gens dans le monde qui ne comprennent pas ou qui prétendent ne pas comprendre quelle est la grande différence entre le monde libre et le monde communiste. Qu'ils viennent à Berlin !
Il y en a qui disent qu'en Europe et ailleurs, nous pouvons travailler avec les communistes. Qu'ils viennent à Berlin !
(...) Notre démocratie n'est pas parfaite. Cependant, nous n'avons jamais eu besoin, nous, d'ériger un mur pour empêcher notre peuple de s'enfuir (...)
Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont citoyens de Berlin. C'est pourquoi, en tant qu'homme libre, je suis fier de dire : Ich bin ein Berliner ! (Je suis un Berlinois)".