Le 20 juillet 1969, le premier piéton lunaire exauce le rêve de « JFK »

 

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Edwin Aldrin, pilote du 1er module lunaire d'Apollo XI, devant le drapeau américain sur la Mer de la Tranquillité, le 20 juillet 1969
Edwin Aldrin, pilote du 1er module lunaire d'Apollo XI, devant le drapeau ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎‎ américain sur la Mer de la Tranquillité, le 20 juillet 1969. Neil Armstrong/NASA/AFP

« C'est un petit pas pour un homme, un pas de géant pour l'humanité ». Moins de six ans après l'assassinat de John F. Kennedy, Neil Armstrong, le premier piéton lunaire, réalise le rêve du président.

Celui-ci voulait absolument qu'un Américain foule le sol lunaire avant la fin des années 1960. Il entendait ainsi redorer le prestige des Etats-Unis, après le premier vol humain du Soviétique Gagarine, en avril 1961. Le 25 mai 1961, « JFK » avait lancé Apollo, le programme de conquête de la Lune, en dotant largement la Nasa.

Déjà, le 5 mai 1961, l'Américain Alan Shepard avait effectué un premier vol de 15 minutes dans la capsule Freedom 7, dans le cadre du programme Mercury, démarré en 1958. Néanmoins, faute de fusée suffisamment puissante, il n'avait fait qu'un vol sub-orbital.

Le 20 février 1962, l'astronaute américain John Glenn était parvenu à tourner en orbite autour de la Terre. Trois autres vols habités avaient eu lieu la même année et la suivante.

« Je crois que cette nation devrait se fixer comme objectif de réussir, avant la fin de cette décennie, à poser un homme sur la Lune et à le ramener sain et sauf sur Terre ». « We choose to go to the moon », avait répété le président en septembre 1962.

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A Cap Canaveral (Floride), le 23 février 1962, le président JFK (G) regarde la capsule Amitié 7, devant l'astronaute John Glenn (D) - AFP
A Cap Canaveral (Floride), le 23 février 1962, le président JFK (G) regarde la capsule Amitié 7, devant l'astronaute John Glenn (D) - AFP

L'odyssée s'était poursuivie et, le 20 juillet 1969 à 22 h 56 min, heure de Washington (03 h 56 min en France le 21 juillet, 02 h 56 min GMT), Neil Armstrong avait enfin marqué le sol lunaire de son empreinte.

Dans le monde entier, des centaines de millions de personnes ont passé une nuit blanche pour voir l'alunissage télévisé en direct du module lunaire Eagle (Aigle, emblème des Etats-Unis).

« Beau, beau, beau. Une magnifique désolation », s'exclame Edwin « Buzz » Aldrin, le coéquipier d'Armstrong qui le filme. Le 3e astronaute, Michael Collins, est resté sur orbite à bord d'Apollo 11.

Avant de remonter dans leur module, les astronautes américains déposent une plaque commémorative devenue légendaire : « Ici, des hommes de la planète Terre ont posé pour la première fois le pied sur la Lune. Juillet 1969 après J.C. Nous sommes venus en paix pour toute l'humanité ».

Début 2010, contraintes budgétaires obligent, le président Barack Obama doit renoncer au projet de retour des Américains sur la Lune d'ici 2020.

Cependant, le milliardaire américain Elon Musk, fondateur de la société SpaceX, projette de coloniser Mars, avec un millier de vaisseaux en orbite transportant chacun cent personnes et équipé d'un restaurant, de cabines, de jeux adaptés à l'absence de gravité et de films. Le transport interplanétaire est prévu via des fusées réutilisables et une base fabriquerait du carburant.